Processus
J'ai depuis longtemps dessiné, depuis toujours observé.
Si je fus de ces enfants qui ont toujours le crayon à la main pour tracer des figures dans la marge de cahiers, des feuilles volantes, des peaux... La rencontre de la calligraphie, à l'adolescence, fut un élément essentiel de mon cheminement. Ainsi, j'affectionnais particulièrement l'Onciale et la Caroline, entre autres pleins et déliés qui m'enseignèrent par eux-mêmes la rigueur dans l'exécution et la minutie.
Plus tard, je devais rencontrer la langue chinoise, pour laquelle je n'étais pas doué. Mais ma tentative avortée de connaître l'idiome m'introduisit à une forme d'écriture dans laquelle le moindre trait fait sens. Il n'en fallut pas plus pour que ma recherche par le trait fut radicalement changée.
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Techniques
À l'encre indélébile que j'employais en écriture répondait le graphite des crayons à papier qui était privilégié pour mes dessins, de mon enfance jusqu'à l'âge adulte.
Calligraphies d'Orient et d'Occident. Calame et pinceau.
Pourquoi choisir ? Et comment écrire le sens au-delà des mots ?
Il a fallu que j'en passe par la versification pour atteindre à ce point où je pouvais tracer sur le papier des lignes noires, indélébiles, dans un élan de pure attention. Au croisement de la rigueur et de la spontanéité.
La simplicité du geste est identique à celle que l'on trouve en écriture lorsque les mots s'ouvrent.
Papier. Stylo. Main. Cœur.
Je m'emploie à trouver avec mon stylo technique à pointe 0.2mm la fluidité de mouvement qu'offre le pinceau, tout en jouissant de sa précision pour la révélation de détails infimes comme il en apparaît sous le pinceau des calligraphes Chinois.
Pourquoi ces motifs ?
Informations à venir prochainement !